À travers la présentation d’une psychothérapie au long cours d’une patiente adolescente psychotique, l’auteure explicite son hypothèse : les pathologies narcissiques-identitaires sont rencontrées de plus en plus fréquemment dans la clinique quotidienne et questionnent les thérapeutes sur le dispositif de soins, ainsi que sur les références théoriques nécessaires et utilisées. Ces pathologies soulignent la nécessité d’un long travail préalable autour des processus primaires et du narcissisme, dans un temps premier souvent long avant de pouvoir accéder aux processus secondaires, à l’Œdipe et à son rôle organisateur.