L’auteur propose une réflexion sur les supervisions telles qu’elles trouvent place dans le cursus de formation de l’Institut psychanalytique de Paris (SPP), et, diversement, ailleurs depuis 1920 à l’Institut de Berlin. Elles aboutissent à l’habilitation ou non de l’analyste en formation lors des réunions dites de fin de cursus. L’expérience de la supervision comporte des contradictions qui lui sont inhérentes et de multiples enjeux. Elle peut être considérée comme un processus qui a des étapes différentes d’un cas à l’autre et des effets négatifs possibles. Elle a pour finalité l’appropriation de la fonction analytique dans la quête de vérité qui définit l’éthique de la psychanalyse.