Dans ce travail, nous traitons des deux limites de la temporalité que sont l’archaïque d’une part et la mort d’autre part. Le chemin parcouru entre les deux constitue le projet identificatoire. L’archaïque s’organise sur l’espace originaire et s’illustre selon deux potentialités que sont la potentialité mélancolique et la potentialité paranoïaque. La mort demeure une sérieuse énigme pour le sujet dont les contours sont peut-être en train de se modifier à l’heure actuelle. Le projet identificatoire se structure sur la base de l’identification primaire à double composante d’identification symbolique, qui préexiste au sujet, et d’identification narcissique, qui en marque l’origine historique. Notre propos se termine par un questionnement sur la problématique ouverte par les nouveaux processus de subjectivation.