Dans ce livre, Lettres du divan, analystes et analysants s’interrogent sur la place à accorder aux écrits en cours d’analyse ou après celle-ci. Lettres ou courriels adressés à l’analyste sont une halte sur « les sentiers du silence »[1]. Pour aller vers ce qui recommence dans le transfert, pour aller vers un dire élémentaire qui serait dissimulé sous un amoncellement de signes. Sans pallier les lacunes de la parole, la lettre, indépendamment de son contenu, fait signe, et dans ses enchaînements et répétitions, pourrait bien être une façon d’échapper à l’absence, la sienne, celle de l’autre.