La recherche d’orientation psychanalytique ne va pas de soi à l’université, tant à cause du paradoxe de la transmission du savoir analytique par une pédagogie, qu’à cause de conceptions actuellement prédominantes sur la nature de la recherche universitaire (en tout cas, en psychologie). Le présent article fait écho à l’appel lancé il y a une dizaine d’années par Sophie de Mijolla-Mellor pour un « décentrement » de la recherche psychanalytique. L’auteure présente deux exemples de travaux universitaires où sont directement mises à profit pragmatique, analyse de discours et autres disciplines étudiant les échanges langagiers, afin de développer la recherche d’orientation psychanalytique.