L’auteur utilise la problématique du corps dans un contexte particulier, soit pour présenter sa notion de la transmission psychanalytique. Pour lui, en tant que professeur, la transmission de la psychanalyse et de sa psychopathologie doit évoquer chez l’étudiant les tensions entre rêverie et rigueur, toujours basées sur l’expérience clinique la plus ardue et constante. La transmission de la psychanalyse, idéalement, devrait écarter toute langue de bois. Malheureusement, l’existence de groupes et leur institutionnalisation exigent et imposent les jargons à travers lesquels les psychanalystes croient se reconnaître. Cette transmission évoquant les tensions entre rêverie et rigueur, l’auteur tente ici de l’illustrer en parlant de ce que comprend la psychanalyse du corps et de sa souffrance.