La pandémie a installé les objets technologiques dans nos vies, les rendant indispensables. Le pouvoir qu’ils nous confèrent crée une certaine hubris qui réveille en nous le sentiment de la toute-puissance infantile. À partir de là, l’auteur convoque deux auteurs qui développent deux positions complètement opposées sur le virtuel et ses vertus. Le premier parle de mutation anthropologique contemporaine et voit dans la cyberculture un processus d’hominisation qui éclaire le développement de l’histoire humaine. Le second voit dans la société de communication dans laquelle nous vivons une lourde menace qui pèse sur la parole vivante.