Dans cet article l’auteure illustre un parcours analytique où les mots, véritable terre d’exil, faisaient évènement. Défiant toute logique de l’avoir et de l’être, du familier et de l’étranger les mots dévoilaient ce qu’ils cachaient, communiquaient hors dialogue et, bien que considérablement agissant, ne permettaient pas qu’un espace psychique se constitue à l’intérieur du sujet. Le lecteur est ici invité à questionner ses propres référents psychanalytiques en se laissant rejoindre, troubler par les mots lus, en acceptant de ne pas « savoir ce qui se dit derrière la porte », et de vivre avec cette incertitude qui soutient la curiosité épistémologique.