L’auteur décrit son « immigration » et son parcours linguistique ainsi que celui de ses patients. Elle s’intéresse à la violence de l’imposition de l’apprentissage d’une autre langue et fait des liens avec ce que subit le greffé : elle soulève des questions identitaires. Elle se questionne sur le refus d’apprendre une autre langue ou de la parler. Elle évoque le rejet de la langue maternelle et la rupture de liens qui accompagnent fréquemment ce rejet. Elle explore le rôle parfois défensif, parfois libérateur dans l’adoption d’une nouvelle langue. Elle termine en abordant quelques enjeux liés aux différences linguistiques du couple dans le processus thérapeutique.

resumé à venir.

L’auteur témoigne de son parcours comme psychoéducateur auprès de jeunes en difficulté, métier qu’il exerce en parallèle à celui de psychanalyste, et qui lui a permis de se familiariser avec des modes de fonctionnements psychiques particuliers. Ses deux métiers se nourrissent l’un de l’autre.

L’auteure décrit le périple qui l’a menée des études en Service social à la découverte de la psychanalyse et à sa pratique en tant que psychanalyste, deux trajectoires qui se sont jumelées pour l’entraîner, en fin de carrière, à accepter la charge de juge au Tribunal administratif du Québec. Elle en décrit alors les caractéristiques et les principales responsabilités, de même que la marque que la psychanalyse a inscrite dans sa façon de voir ce métier atypique pour un clinicien.

Une première partie de ce texte a présenté une nouvelle théorie de la psyché. Cette nouvelle théorie, dans la mesure où elle remet au travail le processus mémoriel, nous introduit, au plan de la méthode analytique, au nouveau paradigme de la transitionnalité en complémentarité avec le paradigme plus classique de la remémoration. Chemin faisant, nous posons un nouveau regard sur le transfert et l’interprétation.

Esther Bick a développé une méthode d’observation psychanalytique de bébés pour permettre aux psychothérapeutes d’enfants et d’adultes de s’approcher des vécus infantiles qui perdurent au cours de la vie. L’auteur expose les trois temps de cette méthode, essentiels pour saisir l’ampleur de l’impact de l’expérience émotionnelle pour l’observateur : la période d’observation elle-même, la notation et la discussion des compte-rendus en petit groupe. Il propose ses réflexions quant à l’apport d’un tel travail dans la formation des psychothérapeutes, notamment les réactions à la douleur psychique et l’identification au bébé et à ses parents durant ce processus. Inspiré par les travaux de Bick et de Bion, l’auteur aborde aussi les points théoriques ayant trait à la constitution de la « peau psychique » et aux angoisses primitives, en se concentrant sur l’importance de la fonction contenante dans le traitement par la cure analytique.