L’auteur décrit son « immigration » et son parcours linguistique ainsi que celui de ses patients. Elle s’intéresse à la violence de l’imposition de l’apprentissage d’une autre langue et fait des liens avec ce que subit le greffé : elle soulève des questions identitaires. Elle se questionne sur le refus d’apprendre une autre langue ou de la parler. Elle évoque le rejet de la langue maternelle et la rupture de liens qui accompagnent fréquemment ce rejet. Elle explore le rôle parfois défensif, parfois libérateur dans l’adoption d’une nouvelle langue. Elle termine en abordant quelques enjeux liés aux différences linguistiques du couple dans le processus thérapeutique.