Le travail au quotidien avec des personnes en situation d’exclusion ouvre des voies de questionnement multiples sur le rapport que la société entretient avec ce « produit » si particulier qu’est alcool. En partant des problématiques psychiques et des impasses du sujet en désocialisation, au travers des manifestations symptomatiques et de différentes acceptations du réel, l’auteur cherche à mettre en évidence les maillages sociaux dans lesquels sont imbriquées ces personnes trop communément étiquetées d’alcooliques. C’est dans les plis du langage, dans ce processus qualifié d’oubliance, qu’il cherche les traces d’un désir qui se manifeste sans modération