La psychothérapie institutionnelle a contribué à transformer le monde asilaire en psychiatrie. Elle s’appuie sur la reconnaissance de la psychanalyse, le développement des approches groupales et éducatives actives. L’institution est pensée comme soignante par le mode de relations entre soignants et sujets accueillis et par la création d’un réseau aux prises avec le quotidien et dans lequel émergent des évènements à valeur sémaphorique ou métaphorique. La proximité et les alternatives à l’hospitalisation sont alors des atouts pour retisser des liens avec l’environnement que la politique psychiatrique des années 80/90 est venue mettre à mal, excepté en pédopsychiatrie où les familles ont été de plus en plus associées.